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Nouvelle avancée dans la reconnaissance de la souffrance animale !

Dernière mise à jour : 3 nov. 2023

Rappel des faits :

En 2020 , L214 publie une vidéo filmée dans un abattoir de Rodez.

Les images choquantes montrent la violence sur place : manipulations violentes, absence d'étourdissement avant l'abattage, absence de contrôle de l'inconscience de l'animal et absence d'étourdissement de secours, mauvais gestes de saignées...

L214 porte plainte contre le groupe Arcadie, dont dépend l'abattoir, pour sévices graves et actes de cruauté.

Le jugement aura lieu en septembre 2023.


En parallèle, L214 porte plainte contre l'Etat pour pour manquement dans ses missions de surveillance et de contrôle en matière de protection animale.

En effet, des contrôles vétérinaires en 2016 et 2019 avaient identifié les problèmes, avec mise en demeure de conformité, sans qu'une action corrective n'ait été effectuée ni vérifiée par les services de l'Etat.


L'Etat a attendu 2020 et la diffusion au grand public de la vidéo de L214 pour suspendre temporairement l'agrément d'abattage et ordonner une nouvelle inspection.



Une décision remarquable !

Cette décision est la première engageant la responsabilité de l’État pour manquement dans le contrôle et la sanction des règles de protection animale.

Elle a donc une portée particulière et devrait amener les services vétérinaires à accorder plus d’importance au respect de ces règles jusque-là trop souvent négligées.


Pour Brigitte Gothière, cofondatrice de L214 : « La mise à mort des animaux dans les abattoirs est une opération des plus violentes : les infractions à la réglementation augmentent les souffrances des animaux. Les services de l’État – services vétérinaires – sont présents en permanence dans les abattoirs : une de leurs missions consiste à faire respecter la réglementation qui pose des limites à ce qu’endurent les animaux. Nos enquêtes montrent que ces services sont fréquemment totalement défaillants. Ici à Rodez, les non-conformités majeures perduraient depuis 2016. Nous nous félicitons que le tribunal administratif condamne enfin l’État.

Si la condamnation reste symbolique – 4 500 € en tout –, elle aide à valider l’alerte lancée par L214 sur les défaillances des services vétérinaires. Nous demandons au ministère de l’Agriculture de prendre ses responsabilités à ce sujet. »

(source : l214.com)






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